Elle débute au cinéma en 1956, sous son nom (Catherine Dorléac), avec un petit rôle dans Les Collégiennes d'André Hunebelle. « Je joue en uniforme de collège, et c'est là que j'apprends à nouer des cravates. » dira-t-elle.
Quatre ans plus tard, sa soeur Françoise lui dit: « Tu sais. ce serait amusant que tu fasses des essais. Je dois tourner cet été un film qui s'appelle Les portes claquent et le réalisateur, Jacques Poitrenaud, cherche une jeune fille pour jouer ma soeur. Tu devrais y aller. » Après avoir obtenu l'accord de ses parents, Catherine Deneuve passe des essais et est finalement choisie pour le rôle. Elle n'est cependant pas intéressée par le métier. Cet épisode l'amène cependant à interrompre ses études, alors qu'elle se trouvait en classe de seconde.
Le réalisateur Mel Ferrer lui trouve une ressemblance avec Audrey Hepburn et l'engage pour tourner L'Homme à femmes avec Danielle Darrieux. Les critiques saluent sa performance.
« La révélation du film, c'est une petite personne exquise qui s'appelle Catherine Deneuve. Discrète, sans être empaillée, proprette sans être banale, ingénue sans être niaise, et jolie, si jolie sans avoir l'air de le savoir. Elle devrait être d'ici à trois mois la proie favorite des metteurs en scène fatigués du style Saint-Germain-des-Prés. »
— France Roche, France Soir (1960).
En 1962, elle rencontre Roger Vadim à l'Epi Club de Montparnasse. « Ce fut le coup de foudre. Vadim m'apprit à devenir femme, à me faire une personnalité et à vivre dans le bonheur. » pense Catherine Deneuve. Il lui offre un rôle dans Le Vice et la Vertu en 1962. Elle vit ensuite avec le cinéaste, de quinze ans son aîné, dont elle a un fils Christian né le 18 juin 1963. (Wikipédia)
Magnifique!
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